Défiscalisation et retraite : quelques pistes à étudier

Défiscalisation et retraite : quelques pistes à étudier

À la retraite, les revenus baissent. La plupart des retraités sont donc obligés de se constituer une retraite complémentaire. Une pratique que l’État veut encourager. Pour cela, il propose de réduire les impôts permettant un gain fiscal très intéressant.

Le PERP accessible à tous

Le Plan d’Épargne Retraite Complémentaire a été instauré en août 2003 à la suite de l’adoption de la loi Fillon. Il est question d’un contrat d’assurance nécessitant des versements sur plan. Le capital constitué sera ensuite versé sous forme de rentes aux souscripteurs au moment du départ à la retraite. Le PERP peut être souscrit par toutes personnes majeures qu’elles soient un dirigeant, un indépendant, un simple salarié ou même sans activité professionnelle. Par contre, les établissements peuvent refuser les souscripteurs de plus 65 ans.

Une particularité du PERP est qu’il n’existe pas de versement minimal ni d’obligation annuelle de versement. Toutefois, dès le départ, il est nécessaire de définir les modalités de versement qui peuvent être libres ou programmées. Pour la première option, un minimum de 50 à 1500 euros est demandé. Le souscripteur cotise quand il le désire et au moment où il veut. Les versements programmés quant à eux s’effectuent à montants prédéterminés et à date fixe.

Ils donnent lieu à une rémunération dont le montant dépend du support financier choisi. Il en existe quatre : PERP en euros, PERP en gestion libre, PERP à gestion sécurisée et PERP à points. Pour trouver les meilleurs contrats, faire des simulations sur Fiscalement.fr est vivement conseillé.

Un des plus gros avantages du PERP repose sur sa fiscalité. Les sommes versées sont exonérées d’impôt pour chaque membre du foyer fiscal. Cependant, un plafond est établi. Deux possibilités s’offrent alors aux utilisateurs : 10% des revenus professionnels, dans la limite de 30 893 euros et nets de frais professionnels et de cotisation sociale ou 3862 euros qui correspondent au Plafond Annuel de la Sécurité Sociale (PASS).

Miser sur le contrat Madelin

Il s’avère que les Travailleurs non-salariés (TNS) font partie de la frange de la population qui subit une baisse de revenus la plus importante après la retraite. Si cette réduction est de 70% chez les salariés, elle est de 50% chez les indépendants. Dans ce contexte, l’État a mis en place le contrat de retraite Madelin afin de leur permettre de profiter d’une retraite complémentaire.

Ce dispositif se décline en trois types : le contrat mono-support qui consiste à investir uniquement en fond en euros pour plus de sécurité, le contrat en points dont le principe repose sur une transformation des versements en points ou le contrat en multi-supports qui permet la répartition de l’investissement sur divers fonds.

Le principal intérêt du contrat Madelin est la déduction fiscale offerte. Le plafond de cette exonération d’impôt est défini par un forfait de 10% du Plafond Annuel de la Sécurité Sociale (PASS) ou 10 % du revenu professionnel sans dépasser 8 PASS avec en plus 15% de votre revenu. Une spécificité de l’offre Madelin est que plus vous êtes imposé, plus les économies d’impôt seront importantes.

Sinon, comme pour le PERP, les fonds versés ne sont débloqués qu’à la retraite sous forme de rente. Des sorties restent néanmoins possibles dans des cas exceptionnels (fin des allocations de chômage, invalidité …).

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